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04/10/2023
Pour la sauvegarde des centrales hydroélectriques au Pays basque
Depuis la création de la Communauté Pays Basque, 8 moulins ont été détruits au Pays basque. Le dernier, le moulin d’Iriart a été arasé en juillet 2023, à St Pée sur Nivelle.

Cette destruction de notre patrimoine culturel et énergétique du Pays basque, dans un contexte de transition énergétique, est anachronique et nous oblige à réagir. C’est pourquoi nous avons décidé d’interpeller les services de la Préfecture des Pyrénées Atlantiques, les élus du Pays basque et les médias.
Ne pas opposer l’écologie et les énergies vertes
La destruction des moulins est justifiée par la préservation de certaines espèces, principalement migratrices, qui auraient besoin de remonter les cours d’eau sans entrave. Pourquoi ne nous partage-t-on pas d’évaluation de ce gain halieutique migratoire supposé ? Faut-il attendre la destruction de tous ces moulins pour avoir ces études ? Comment se fait-il qu’il n’y ait pas de volonté de sauver ces moulins et de proposer des solutions alternatives : passe à poissons, canaux de contournement, transport après contrôle sanitaire des espèces migratrices…
Les moulins du Pays basque sont nos fournisseurs historiques en énergie renouvelable. A l’échelle du Pays basque, il ne reste plus que 12 centrales hydroélectriques en activité qui produisent une puissance maximale brut de près de 9 méga watt. Cela correspond à la consommation énergétique annuelle de 30 000 habitants : c’est-à-dire 100% de la consommation électrique de la province de Basse Navarre ! Malgré les exigences de diversification des sources énergétiques vertes, les moulins ne font plus partie du plan climat-air-énergie territorial Pays basque. Surtout, cela démontre que la Communauté Pays basque, pourtant « planificatrice » du PCAET, est impuissante devant les exigences contradictoires des services de l’Etat.
Déclaration de Donibane Lohizune : laisser le Pays basque construire son projet énergétique
Aujourd’hui, les services de l’Etat font détruire des sources d’énergie verte, sur des principes hasardeux, sans mesurer l’efficacité de cette décision ni s’assurer du gain environnemental. Alertés de cette contradiction environnementale et énergétique, EAJ-PNB soutenu par des partis régionalistes français, réunis à Saint-Jean-de-Luz le 23 septembre à l’occasion de l’Alderdi eguna ont décidé de signer la Déclaration de Donibane Lohizune . Les représentants des partis présents se sont associés pour (1) défendre un modèle de production d’énergies renouvelables décentralisées, liées aux caractéristiques de nos territoires ; (2) s’inquiéter de la menace injustifiée qui pèse sur la production hydraulique ; (3) promouvoir toutes les sources d’énergies renouvelables et décarbonées, en particulier, l’énergie hydraulique ; (4) se mettre en cohérence en termes de développement durable des territoires avec des objectifs communiqués pour la Transition énergétique de la société notamment en définissant un nouveau cadre légal, une meilleure coordination des ministères et une nouvelle culture de l’écologie.
Incessamment, de nouvelles contraintes administratives « environnementales » exigées par la DDTM et l’OFB menacent l’exploitation des microcentrales hydroélectriques existantes. C’est à ce titre que nous nous sommes adressés la semaine dernière, par courrier, à Messieurs les Préfet et Sous-Préfet (cf Annexes). Et c’est pour expliquer les contradictions de cette situation ubuesque face à ces exigences administratives en matière environnementale, que nous comptons tenir prochainement une conférence de presse en présence de producteurs hydroélectriques
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