En 1539, François 1e y avait émis une ordonnance faisant du français la langue juridique du Royaume. Ce nouveau site sera dédié au rayonnement du français et de la francophonie partout dans le monde.

Une richesse culturelle

EAJ-PNB comprend la mise en valeur d’une « langue-monde » comme le français. Les locuteurs francophones appréhendent cette langue comme une richesse comme c'est le cas, en Pays Basque nord. Cette réalité est directement le résultat de l'expansion de la France en lien avec la colonisation politique et culturelle française.

Modèle unilingue et modèle plurilingue

EAJ-PNB défend surtout la richesse de la diversité linguistique de l’Etat français. Les langues dites régionales y devraient avoir toute leur place. Or l'investissement des 210 millions d’euros pour ce site culturel, en plus des budgets d’autres institutions culturelles francophones parisiennes, se fait forcément au détriment du financement des politiques linguistiques régionales : l'euskara, l'occitan, le catalan, le breton ... A titre d’exemple, le Ministère de la Culture finance l’honorable Comédie française, à hauteur de 25 000 000€ annuel, soit plus de 25 fois la subvention allouée par l’Etat à l’Office Public de la langue basque, sur un seul théâtre parisien. Depuis 2016, l'apport de l’Etat français est inchangé et s’élève à 860 000€ ! Ce déséquilibre dans les moyens en devient indécent.

Une langue, atout d’un territoire

EAJ-PNB défend l'importance des langues dites régionales dans la vie d’un territoire. Cet apport, s'il est plus immatériel qu’un site culturel, demeure essentiel : il contribue à l’attachement de chacun à son territoire, pour y vivre et créer ; il crée de la cohésion sociale dans des pratiques culturelles collectives (danse, chant...); il participe de l’image singulière et attractive du territoire...

Des initiatives innovantes ?

EAJ-PNB demande à l’Etat français de prendre des initiatives audacieuses dans la mise en valeur des langues dites régionales, actuellement minorisées et oubliées au profit d'un français toujours dominateur.