Les maires d’Hendaye et d’Irun, Kotte Ecenarro et Jose Antonio Santano, ont décidé d’organiser une conférence de presse aujourd’hui pour dénoncer cette fermeture. EAJ-PNB soutient les élus de la Bidasoa dans leur résistance face à l’entêtement de l’Etat français à fermer une frontière au cœur de l’Union européenne.

Depuis le début de l’année 2021, au nom de la lutte contre le terrorisme et les trafics, plusieurs postes-frontières ont été fermés entre la France et l’Espagne. En novembre 2021, six députés européens avaient saisi la Commission européenne pour contester la fermeture de ces axes de circulation souvent secondaires entre les deux Etats. Lors du sommet franco-espagnol de Barcelone en janvier 2023, le président de la République, Emmanuel Macron et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avaient évoqué la possibilité de réouverture des huit points frontière fermés entre la France et l’Espagne.

Les élus locaux appellent depuis des mois à respecter la libre circulation des personnes comme un des principes fondamentaux de l’intégration européenne. Or, l’Etat français continue de faire la sourde oreille et referme une frontière contre l’avis des riverains qui vivent sur la frontière. Pire, les services de l’Etat semblent à contre-courant : la fermeture d’un pont entre le Pays basque sud et nord, le lendemain du passage du Tour de France qui a vu les ikurriñas et une ferveur commune transcender la frontière est symboliquement plus que maladroit.

EAJ-PNB partage la colère des maires d’Hendaye et d’Irun. EAJ-PNB appelle à ce que des solutions soient étudiées sérieusement par les Etats français et espagnols au plus vite pour libérer la frontière.